crâne de l'animal vu de profil

(Panthera leo)

  • carnivores 

  • synapside 

Introduction

Les formes actuelles de mammifères se définissent par la présence de mamelles produisant le lait dont se nourrit le nouveau-né, de poils et par homéothermie. Les mammifères sont des vertébrés, ce qui signifie que tous les mammifères ont un squelette interne qui soutient le corps et qui est composée de plus de 200 os. Bien que le nombre d’os varie légèrement chez les mammifères, la structure et le placement suivent un plan de base. Leurs squelettes se reconnaissent surtout par la mandibule faite d’un seul os ; le dentaire, portant des dents différenciées (incisives, canines, prémolaires et molaires).

Le système squelettique des mammifères est divisé en 3 parties ; céphalique, axiale et appendiculaire. Le squelette céphalique est constitué d’un crâne qui protège l’encéphale, les organes sensorielles et qui entoure et soutient les cavités buccales et pharyngienne. Le squelette axial est constitué de la colonne vertébrale et des côtes. Les os des membres et les ceintures sur lesquelles s’articulent les membres constituent le squelette appendiculaire.

Squelette céphalique ou crânien

Le crâne des mammifères est formé d’un plus petit nombre d’os que chez les autres vertébrés, et le maxillaire supérieur est toujours intimement soudé aux autres os du crâne, notamment au temporal. Le crâne des mammifères est caractérisé par l’absence d’un os carré séparé, par l’absence d’un parasphénoïde et par l’existence de deux condyles occipitaux. Il est également caractérisé par une fusion de certains os en des complexes osseux, comme l’occipitale de nombreux mammifères (cheval, carnivores, Primates) qui résulte de la fusion autour du foramen magnum du basi-occipital, du supra-occipital et des deux latéraux. Les mammifères possèdent un crâne bien développé de type synapside ; une seule fosse temporale en arrière de l’orbite. Chez les mammifères, les fosses orbitaires acquièrent les parois osseuses les plus complètes, les fosses nasales atteignent le maximum de leur développement, la cavité buccale est le plus fortement organisée comme instrument préhenseur, et l’appareil de l’audition s’enfoncent plus profondément dans les parois latérales du crâne.

La mâchoire supérieure est formée par deux paires d’os qui presque toujours se réunissent entre eux sur la ligne médiane et séparent les fosses nasales de la cavité buccale. La partie postéro-externe des os maxillaires s’articule avec l’os jugal, et celui-ci donne naissance à une branche postérieure qui s’unit à l’apophyse zygomatique du temporale et forme avec elle l’arcade zygomatique, au moyen de laquelle la mâchoire s’appuie sur la région auriculaire du crâne. La mâchoire inférieure est articulée directement avec le crâne, sans l’intermédiaire d’un os carré comme chez les lépidosauriens, les batraciens, les crocodiliens et les oiseaux.

La manière dont les dents sont insérées dans les mâchoires des mammifères est caractéristique : chez les lézards (larcertidés) et chez les crocodiliens, la racine est logée dans une simple gouttière, tandis que chez les mammifères chaque dent possède son alvéole séparé. En outre, bien que certains lézards, présentent une dentition réellement hétérodonte (incisives, canines, molaires), ces dents n’ont jamais plusieurs racines ni plus de deux pointes à la couronne.

Squelette axial

Le squelette axial, comme chez les autres vertébrés, est composé par : A. La colonne vertébrale. B. Les côtes et le sternum.

La colonne vertébrale

La colonne vertébrale est divisée en cinq régions. La colonne cervicale soutient le cou et la tête et se compose généralement de sept vertèbres. Les vertèbres thoraciques constituent la colonne vertébrale dans la partie antérieure du dos et sont articulé avec les côtes. Il y a entre 12 et 15 vertèbres thoraciques dans les squelettes des mammifères. Les vertèbres lombaires constituent le reste de la colonne vertébrale dans la partie postérieure du dos. Il y a normalement quatre à sept vertèbres lombaires. Les vertèbres sacrées, généralement en un nombre entre trois et cinq, sont les os qui soutiennent la ceinture pelvienne et sont souvent fusionnés. L’extrémité postérieure de la colonne vertébrale est constituée par les vertèbres caudales. Ces petits os soutiennent la queue, comme les vertèbres sacrées, elles ne portent pas la moelle épinière.

B. Les côtes et le sternum.

Les côtes sont le plus souvent au nombre de 13. Le sternum est formé non d’un seul os comme chez les Oiseaux, les lézards et les crocodiliens, mais d’une série d’os distincts aplatis, réunis ou soudés par du cartilage, qui se séparent et se détruisent même partiellement lors de la fossilisation. Ces os s’appellent sternèbres.

Squelette appendiculaire

Il est constitué du squelette des membres antérieurs et postérieurs. Les os proximaux des squelettes appendiculaires s’articulent avec les leurs ceintures respectives. Les os des ceintures correspondent au squelette zonal.

A. Les membres antérieurs et postérieurs

Les membres des mammifères ont le double rôle d’assurer la marche et de supporter le corps qui ne s’appuie plus sur le sol par l’abdomen comme chez les crocodiles, tortues et lézards ; ils sont établis sur le même plan général que ceux de tous les autres vertébrés (membres chiridiens), avec quelques particularités que nous allons exposer brièvement pour chaque espèce.

Squelette zonal

Le squelette zonal correspond à : A. la ceinture scapulaire et B. la ceinture pelvienne.

A. La ceinture scapulaire

La ceinture scapulaire avec ses trois pièces, omoplate, clavicule et coracoïde et qui donne attache au membre antérieur, n’existe complète que chez les monotrèmes. Chez tous les autres mammifères les coracoïdes disparaissent et ne se présentent plus que comme une simple apophyse de l’omoplate ; la ceinture n’est plus composée que de l’omoplate et de la clavicule et souvent même de l’omoplate seule. Les clavicules sont bien développées chez les mammifères dont les membres antérieurs exécutent des mouvements complexes. Par exemple, il en est ainsi chez les chauves-souris, chez les rongeurs, chez quelques carnivores et lchez es primates. Chez les mammifères dont les membres n’exécutent guère que des mouvements d’oscillations analogues à ceux du pendule, comme ceux qui se produisent dans la marche, la course et la natation, les clavicules sont réduites, voire disparaissent même complètement. Par exemple, c’est le cas chez les ongulés.

B. La ceinture pelvienne

La ceinture pelvienne ou bassin s’articule avec les membres postérieurs. Elle est toujours fermée en avant et constituée de deux moitiés symétriques ; les trois pièces de chaque moitié (ilion, pubis et ischion) sont toujours intimement soudées de façon à former un seul os très solide, l’iliaque, capable de supporter la partie mobile du membre. Chez les Marsupiaux (comme le koala) le bassin porte à sa partie antérieure deux longs prolongements fixés sur les pubis, les os marsupiaux, qui se dirigent obliquement en avant et soutiennent la poche marsupiale dans laquelle les petits passent la première partie de leur existence, suspendus aux mamelles de la mère. Ils existent aussi chez les mâles, qui sont cependant dépourvus de poche marsupiale.

Locomotion

Le squelette du lion est adapté à la course et à la marche. Ses membres de locomotion suivent l’organisation des membres chiridiens. Le corps de l’animal est long et trapu, et repose sur des pattes épaisses et puissantes. Le lion, comme d’autres carnivores, a des extrémités des membres de type « digitigrades », qui n’appuient sur le sol que par les phalanges des doigts; tout le reste du pied ou de la main est relevé; ce sont de meilleurs coureurs que les « plantigrades » qui reposent sur le sol par toute l’étendue du pied ou de la main (carpe, métacarpe et doigts). De plus, même s’il est capable de courir jusqu’à 60 km/h, il ne peut maintenir cette allure plus de quelques secondes : c’est bien insuffisant pour venir à bout de proies agiles, a fortiori si celles-ci le repèrent pendant sa phase d’approche. Le lion consacre le plus clair de son temps à l’inactivité et ne chasse qu’à l’obscurité ou aux heures fraîches du matin. La grande majorité des chasses sont assurées par les lionnes qui sont plus rapides que les mâles. En effet, les mâles étant plus lourds et moins rapides, s’avèrent moins efficaces. Les lionnes ont une technique de chasse bien particulière : elles travaillent en groupe, c’est une stratégie coopérative.

Alimentation et pièces buccales

Le lion est un mammifère carnassier (mammifère caractérisé par une dentition tranchante ; canines très développées en crocs, dents carnassières et des membres griffus). Son régime alimentaire est carnivore. Il se nourrit essentiellement de grande, moyenne et petite taille d’antilopes, tout en étant suffisamment lents pour être à sa portée. Le lion est contraint à chasser des animaux plus lents ; les gazelles, impalas et autres antilopes sont donc généralement exclus de son menu mais figurent en revanche dans l’alimentation du guépard, l’un des rares animaux capables de les chasser. Le lion chasse aussi des buffles, jeunes éléphants, phacochères, zèbres, girafes, lapins, oiseaux et quelquefois poissons. Bien que l’animal consomme en moyenne 7 kg de viande par jour, le lion ne passe pas son temps à chasser. En effet, le prédateur demeure inactif pendant plus de 21 heures par jour, dont 10 à 15 heures de sieste. Ce grand félin ne chasse qu’une fois sa réserve de nourriture épuisée.

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