1. La grande légèreté des os, dont beaucoup contiennent des cavités d’air. Les os sont nommés pneumatiques
2. La tendance à s’ankyloser ensemble, montrée par de nombreux os.
3. La modification des membres antérieurs et de la ceinture dans le but de voler.
1. Sa légèreté ;
2. Le contraste entre les os du crâne proprement dit et ceux formant le reste du crâne : les os formant le crâne proprement dit sont étroitement fusionnées, les sutures entre eux étant presque toutes complètement effacées chez l’adulte, tandis que les os formant la face sont vaguement connectés avec le crâne proprement dit ;
3. Le prolongement du visage en un long bec édenté ;
4. La taille des orbites, et leur position entièrement en avant du crâne : Les fosses orbitaires sont grandes, elles communiquent largement avec les fosses temporales ; elles manquent de plancher osseux, et elles ne sont séparées entre elles que par une lame osseuse très mince, dont le milieu reste en générale à l’état membraneuse.
1. La partie crânienne : Elle s’agit d’une boîte arrondie élargie dorsalement et postérieurement, envahie au milieu par les cavités des orbites, mais effilée antéro-ventrale. Elle est formée principalement par les os frontaux et pariétaux, mais les frontaux divergent un peu en avant et enferment entre eux les extrémités des processus nasaux des prémaxillaires.
2. La partie faciale : Cela comprend la capsule olfactive et les os associés (les nasales et le vomer), ainsi que la mâchoire supérieure.
3. La mandibule : La mandibule ou mâchoire inférieure se compose de deux branches qui sont aplaties et fusionnées dans la ligne médiane devant, tandis que derrière elles divergent l’une de l’autre et s’articulent avec les carrés. Chaque branche est composée de cinq os fusionnés.
Celui-ci, comme chez les autres vertébrés, est divisé en : A. La colonne vertébrale. B. Les côtes et le sternum.
La colonne vertébrale du canard, comme celle de la grande majorité des oiseaux, présente un certain nombre de caractères bien marqués. Le cou est excessivement long, à peu près aussi long que tout le reste de la colonne vertébrale réuni, et est remarquable par sa souplesse. La partie tronc de la colonne vertébrale, d’autre part, est caractérisée par une rigidité extrême et la tendance marquée montrée par les vertèbres composantes à fusionner. La partie la plus rigide de la colonne vertébrale est celle à laquelle le bassin est uni, car pas moins de dix-sept vertèbres participent à l’union. La queue du canard, comme celle de tous les oiseaux vivants, est très courte, et les vertèbres caudales postérieures sont réunies ensemble, formant le pygostyle. La colonne vertébrale peut être divisée en régions cervicale, thoracique, lombaire, sacrée et caudale, mais les limites entre les différentes régions sont mal définies.
Vertèbres cervicales : on les compte de l’atlas jusqu’à la première vertèbre qui possède une côte bien développée. Il y en a 14 chez le canard. Ce sont des os très légers, pneumatiques. L’atlas s’articule avec un condyle occipital unique. La colonne vertébrale cervicale forme un balancier contourné en S.
Vertèbres thoraciques : La région thoracique comprend toutes les vertèbres portant des côtes libres, à l’exception des deux premières. Il y en a 7 chez le canard. La 1ème vertèbre est libre, les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème se soudent, et les 2 dernières vertèbres thoraciques s’unissent au synsacrum.
Synsacrum : Il correspond chez tous les oiseaux à la fusion des dernières vertèbres thoraciques, des vertèbres lombaires et sacrées, des premières vertèbres caudales. C’est un os pneumatique. Il est infiltré par des diverticules des sacs aériens abdominaux. Il est également soudé latéralement aux ilions
Vertèbres caudales : Leur nombre varie entre les espèces. Les premières sont mobiles, nettement individualisables par rapport aux dernières qui fusionnent et donnent naissance au pygostyle.
Les côtes dorsales qui s’articulent à la colonne rachidienne, présentent à cet effet deux têtes distinctes et dans le reste de leur entendue elles sont très comprimées latéralement, et dans la portion moyenne du thorax chacune d’elles donne naissance à une apophyse récurrente lamelleuse qui va s’appuyer sur la face externe de la côte suivante et augmente la solidité des parois de la poitrine.
Sternum : Os très développé chez tous les oiseaux, en forme de bouclier à peu près quadrilatère. Il est dérivé de l’union des plaques cartilagineuses droite et gauche, formées par la fusion des extrémités ventrales des côtes. Le sternum présente à sa face inférieure une grande crête ou carène médiane appelée bréchet, qui est très élevée à sa partie antérieure et diminue peu à peu de hauteur vers son extrémité postérieure. Chez les oiseaux qui ne volent pas, l’Autruche par exemple, cette crête longitudinale mangue complétement ou se trouve très-réduite.
Il est constitué du squelette des membres chiridiens antérieurs et postérieurs et de leurs ceintures respectives.
La ceinture scapulaire est très développée, est se compose de de 3 paires d’os qui supportent les ailes : le scapulaire, le coracoïde et la clavicule ou os furculaire. Ce dernier os est plus ou moins réduit chez les espèces privées de la faculté de voler.
L’aile se caractérise chez tous les oiseaux par une spécialisation remarquable des régions carpienne et métacarpienne qui se traduit par une réduction considérable du nombre d’os. La structure du squelette de l’aile et la taille respective des différents segments varient selon les aptitudes de vol de l’oiseau. L’aile est constituée par un ensemble de plumes spécialisées, les rémiges, insérées sur les trois segments du membre antérieur à peu près également allongés. La main n’a que trois doigts
La ceinture pelvienne ou le bassin est très grand chez les oiseaux. Ceci est à mettre en relation avec la station bipodale : les membres inférieurs seuls supportent le poids de l’oiseau et lui permettent de marcher. Sa forme est très différente de ce qui est observé chez les mammifères : c’est un rectangle à concavité ventrale. Il est constitué de 2 os coxaux, chacun d’eux rassemblant un ilium, un ischium et un pubis.
La patte de l’oiseau est quelque peu différente de celle des autres vertébrés du fait qu’il n’y a pas de tarse libre, les tarses proximaux sont fusionnés avec le tibia et les distaux avec les métatarsiens.
Les canards du Cap ont des pattes adaptées à la marche du fait qu’il n’y a pas de tarse libre, les tarses proximaux sont fusionnés avec le tibia et les distaux avec les métatarsiens. Ces pattes sont garnies de 3 doigts dirigés vers l’avant et un doigt dirigé vers l’arrière et articulé plus haut que les autres doigts : l’hallux. C’est une adaptation au perchage. Les canards ont également une morphologie leur permettant de flotter. Leurs pattes courtes sont palmées, ce qui constitue une adaptation à la nage. Leur ailes, assez courtes et étroites pour leur poids, engendrent un vol battu rapide et énergique, assuré par une forte musculature pectorale. Le long cou est tendu au vol. Les canards du Cap ont un vol assez lent mais ils peuvent être assez agiles et rapides quand ils sont bien lancés. Ils sont également capables de plonger. La forte densité corporelle facilite la plongée pour chercher leur nourriture dans l’eau. Sous la surface de l’eau, ils nagent avec agilité, en gardant les ailes fermées le long du corps.
Les phanères du Canard et de tous les autres oiseaux sont entièrement d’origine épidermique. Elles comprennent les plumes et les structures cornées suivantes :
Les canards du Cap sont des oiseaux avec un bec large, concave et plus intense à la base. Ces oiseaux ont une sorte de dentelure sur le bord tranchant du bec qui peut jouer un rôle essentiel dans le filtrage des aliments. Anas capensis est un oiseau omnivore, il se nourrit de tiges et de feuilles de plantes aquatiques, d’insectes aquatiques, de crustacés et de têtards. Au mons 80% de son régime alimentaire est carnivore, le reste de son alimentation est constitué de végétaux. Les canards du Cap s’alimentent principalement en filtrant et en tamisant. Ils se nourrissent en barbotant tout en nageant, enfonçant leur tête et leur cou sous l’eau. Ils s’immergent fréquemment et leur bec, qui est recourbé vers le haut.