Les calamars appartiennent au groupe d’animaux à symétrie bilatérale, les bilatériens. Ils se trouve dans le groupe des mollusques, en particulier chez les céphalopodes. Les calamars peuvent parfois atteindre de grandes tailles : leur taille varie entre 2 cm et 20 mètres. Ils se caractérisent par un corps mou, non métamérisé et allongé en forme de fuseau. Le corps est divisé en différentes parties : tête ou pied, tentacules et bras, siphon et le manteau.
La partie antérieure du calamar est garnie d’une capsule cartilagineuse faisant fonction de crâne qui protège le cerveau. Deux yeux grands se trouvent sur chaque côté de la tête. Cette partie porte également huit bras et deux tentacules. Au milieu de ceux-ci, nous pouvons voir l’ouverture de la bouche, qui contient un bec pointu, corné et de couleur sombre.
Les calamars sont des céphalopodes à huit bras préhensibles garnis de ventouses et se trouvant dans la partie antérieure de la tête, dont l’animal se sert pour maîtriser ses proies. En plus des huit bras, les calamars présentent deux longs tentacules, appelés « fouets ».
La partie postéro-ventrale du pied forme le siphon, un entonnoir musculeux qui dirige l’expulsion de l’eau de la cavité palléale et permet le déplacement (la cavité palléale se contracte et l’eau est évacuée par le siphon).
Le manteau est un repli du tégument dorsal, sur tout le pourtour du corps, enveloppant la masse viscérale. Il a une forme conique et est doté de de deux grandes nageoires qui permettent au calamar d’accélérer son mouvement. Il contient une vaste cavité qui est nommée la cavité palléale. Cette dernière contient la masse viscérale qui n’est rien d’autre que la grande partie des organes principaux internes du calamar. À l’intérieur de cette cavité, on retrouve les cténidies, les pores excréteurs et génitaux et l’anus.
Les nageoires, aussi appelées ailettes, ne servent généralement que pour les déplacements lents, comme l’approche d’une proie. Pour les déplacements rapides, le calmar utilise un système de propulsion par réaction. Le manteau portes des muscles capables de contractions rythmiques et très énergiques, présentant des ouvertures, juste en arrière de la tête. À chaque fois qu’il se dilate, l’eau entre par les ouvertures du manteau. Vers l’avant, côté ventral, le manteau forme une sorte de tube, le siphon : lorsque l’eau est chassée brusquement par le siphon, il en résulte un déplacement rapide de l’animal par réaction, en sens contraire du courant d’eau généré.
La bouche s’ouvre à l’extrémité du bulbe buccal. Elle est munie de deux mâchoires cornées qui s’agencent en « bec de perroquet », qui permet d’écraser les proies avant qu’elles n’aillent dans le tube digestif. La radula est structure linguiforme dure dans la cavité buccale, constituée de dents chitineuses, sert de râpe lorsque l’animal se nourrit. Les calamars sont des carnivores, ils se nourrissent d’autres êtres vivants, comme des poissons, crustacés ou d’autres mollusques.